CONCERT DE L’AVENT 25 NOVEMBRE 2018

En ce premier dimanche de l’Avent, l’ensemble vichyssois « orgue, cornemuse et vielle » (Olivier Gitenait, Lucie Droy, Jean-Noël Nezon) a donné, en notre temple, un concert particulièrement original, (ces trois instruments n’étant pas souvent associés) essentiellement composés de Noëls français (Dandrieu, Daquin, …) .

Dans une deuxième partie, ces trois artistes ont été rejoints par une dizaine de musiciens (cornemuses , vielles et choeur de femmes) pour un véritable feu d’artifice musical, le public ayant même été invité à chanter les refrains bien connus de certains chants.

Que voilà une bien belle façon de se préparer à la fête de Noël.

MUSIQUE POUR LE DEPART DU PASTEUR

Pour le départ de notre Pasteur, Patrick Aublet et de son épouse Françoise, pour accompagner le culte quelque peu solennel, les organistes et autres musiciens avaient préparé un programme à base d’orgue, de flûte et de chant.
Voici Marie Elise Spéciel(orgue) et Angélika Weitzel-Dumoulin (Flûte)

A la fin de ce culte, accompagnée à l’orgue par Claude Micoulaut, Angélika a chanté le magnifique psaume 23 sur une mélodie de Dvorak

L’organiste Claude Micoulaut

QUELQUES NOUVELLES SUITE A L’ ASSEMBLEE GENERALE

L’association des amis de l’orgue du temple existe depuis une quinzaine d’années et veille toujours sur l’entretien de ce modeste mais attachant instrument, en assurant, financièrement, les frais de cet entretien. De très bonne facture, selon les organistes et les facteurs d’orgue qui ont joué ou expertisé celui-ci, bien que « révisé » tous les ans il faut maintenant envisager une intervention plus importante, à savoir la réfection de tous les joints télescopiques du 2eme clavier, ces derniers posant de plus en plus de problèmes (fuites). Ceux du premier clavier avaient été revus il y a une quinzaine d’années. Avec l’accord de l’assemblée générale des amis de l’orgue, cette intervention sera faite fin 2018 par le facteur d’orgue chargé de l’entretien courant, Monsieur Serge Gourgouillon de l’entre prise Simon-Gourgouillon des environs d’Issoire. Cela décessitera la dépose des quelques 500 tuyaux et prendra une quinzaine de jours. MAIS l’orgue restera jouable sur le seul premier clavier pendant cette période.
Il est bien évident que, pour le moment, ni auditions ni concerts ne sont envisageables.

CONFERENCE DE FREDERIC LAMANTIA

Une cinquantaine de personnes se sont retrouvées au Temple de la rue Marmontel le vendredi 15 Septembre pour écouter l’organiste titulaire de l’orgue du Grand Temple de Lyon, Frédéric Lamantia. Ce dernier souhaitait faire découvrir non seulement les apports de Luther à la musique et au chant mais aussi les influences qu’il a pu avoir sur les musiciens qui lui ont succédé.

Pour les protestants, le culte est aussi une affaire de musique et de chant car si ces derniers confèrent à la liturgie une dimension esthétique, un plus de beauté et d’émotion, ils soutiennent également le culte dans ses fonctions propres et dans sa dynamique théologique. La musique au cours de l’office aiguisera ainsi le sens de l’écoute et soutiendra la réceptivité de l’assemblée. Pour Luther, la musique cultuelle vient de Dieu pour faire écho à ce qu’Il veut nous dire, car « Dieu annonce l’évangile aussi par la musique ». Pour Johann Walter, collaborateur de Luther, la musique est donnée par Dieu en même temps que la théologie. Venant « habiter » l’espace liturgique  la musique et le chant, par leurs polyphonies, leurs contre-points, leurs contrastes et leurs rythmiques peuvent contribuer à témoigner d’un rapport à Dieu révélé dans toute sa richesse et sa densité. L’apport de la Réforme en matière de musique religieuse aura été de faire chanter l’assemblée et d’individualiser ainsi l’expérience musicale.
Conscient des nouvelles formes musicales apparues depuis un demi siècle, mélodies et instruments, Frédéric Lamantia a précisé que, selon lui, «  la musique ne doit pas diviser mais unir les membres des communautés ».

Différents moments musicaux joués à l’orgue (psaumes, et autres chants dont les mélodies sont de différentes origines, populaires, negro-spirituals, israéliennes ….., ) ont illustré cette soirée qui s’est terminée par une vibrante interprétation de la « Cévenole » chant emblématique s’il en est (surtout pour les anciens!).